04 décembre 2007

Les Cowboys Etanches sont morts, vive les Cowboys Etanches

Ben oui. Les Cowboys Etanches ont quitté les Cowboys Etanches, qui sont partis rejoindre un VRAI groupe, avec six mains, trois têtes et deux pieds (y'a qu'une battrice, c'est pour ça). Rassurez-vous, le nouvel album des Cowboys Etanches sortira pour Noël, mais sans eux. Ils continueront la carrière virtuelle qu'ils n'auraient jamais dû trahir (ceusses qui ont téléchargé le live de la fête de la musique en conviendront sûrement, et j'en profite pour m'excuser auprès du bassiste de Stout, à qui j'avais vendu monts et merveilles - mais bon, c'est bien la première fois que je vendais quelque chose à un disquaire, alors...), mais en pointillé. L'avenir s'annonce radieux avec les... STRATOCASTOR, composés de Gillou à la guitare, Gav à la Batterie et Jipi à la basse et au chant. Windows Vista et MacOS X 10.4 ont également prévu de faire partie de l'aventure, mais on verra.

En attendant de mettre le feu au marais Poitevin, voici un petit aperçu de la deuxième répète. Souvenez-vous de ce nom : les Stratocastors. Ils vont bientôt vous exploser à la figure et vous faire danser avec les loulous. Watch & Enjoy.

07 novembre 2007

Le nouvel album des Cowboys Etanches arrive !

Eh oui, prévu pour Noël 2007 ! C'est pas trop tôt diront certains. Bôf diront les autres. En tout cas, j'espère que vous apprécierez les potes qui me font de la pub. Autre chose que My Space, hein ?

16 octobre 2007

Je hais les folkeux (2)



Je dédie cette vidéo à tous les folkeux cités précédemment. A la vôtre !

PS : ça m'empêche pas d'aimer l'accordéon - si ça peut vous faire réfléchir...

10 octobre 2007

Ca y est


Ce jour est à marquer d'une pierre blanche : on vend enfin, vraiment, la musique comme de la lessive. Nous voilà débarassés (lavés, devrais-je dire) de tout alibi culturel ou artistique : les enzymes gloutons de chez Universal vont vous nettoyer les oreilles sans complexe.

Chouette époque, quand même.

Et c'est même pas une blague, cliquez là, ça va vous lessiver.

08 octobre 2007

I want You ?


Régulièrement, Columbia nous remet Dylan sur le panthéon des demi-dieux de la musique américaine, et l'automne 2007 voit la sortie d'un luxueux coffret 3D (seulement ?) accompagné d'un joli livret bien creux et de quelques cartes postales dont on se demande se que l'on va en faire - mais bon. L'affaire avait débuté avec Biograph, en 1986. 5 vinyles ménageaient la chèvre (les titres incontournables, ou décrétés comme tels) et le choux (des inédits à faire baver les Dylanologistes de l'époque). Cinq ans plus tard, c'est le début des Bootleg Series, fonds de tiroirs magnifiques pour les inconditionnels. Et puis quelques best of par ci par là, chacuns pimentés d'une petite cerise destinée à faire craquer les maniaques possédant déjà 18 versions de Mr Tambourine Man éparpillés à droite à gauche : Dignity, Things Have Changed et autres pépites du style auront raison du portefeuille des plus intégristes d'entre nous.

Et là, re-belote : mais pas de cadeau Bonux, que du réchauffé. Argument = ce Dylan de coffret est une anthologie destinée à rappeler aux brebis égarées ô combien Dylan est un poète, etc. etc. Ca vous a un petit côté Guy Moquet des plus désagréables. Pour autant, faut-il offrir ce Dylan à votre petit neveu pour l'aider à le ramener sur le droit chemin et lui faire la morale entre la dinde et la bûche ?

C'est là que le bas blesse : Ces messieurs de chez Columbia ont une conception de l'indispensable qui rend l'objet détestable pour l'initié. Tenez, par exemple, y'a même pas I Want You. Alors qu'on nous ressort, en lieu et place et sous prétexte d'un remix dont on se cogne allègrement, Most Likely You Go Your Way (and I'll Go Mine). No comprendo. On y cherchera désespérément, sur ce premier CD, des trucs comme Girl From the North Country ou One Too Many Mornings. On se serait passé en échange de A Hard Rain's A-Gonna Fall, et ses six minutes de protest-song un peu vermoulu. Ca fait redite avec Blowin' in the Wind, de toute manière.

Le deuxième disque pose question aussi : quel intérêt, ce On A Night Like This mal foutu, alors que sur le même album, une merveille comme Dirge ou Wedding Song attend toujours son heure ? Bien vu par contre le zapping de Desire (Hurricane est largement suffisant, on est d'accord). Mais que vient faire The Groom's Still Waiting at the Altar, gros étron boogie-blues sans intérêt, alors que question face B rarissime, la reprise du Angels Flying Too Close To The Ground de Willie Nelson aurait bien mieux trouvé sa place ici. Et toujours pas de version acoustique de George Jackson officiellement disponible en CD. Z'ont raté le coche, là. Et où est I & I, joyau d'Infidels passé à la trappe de tous les best of depuis sa sortie ? Et pourquoi Precious Angel, ou la bigotterie de Dylan se double de soli dispensables de l'autre Mark Choufleur ? Bloody Hell, c'est raté, messieurs.

Le troisième CD, enfin, finit de faire pleurer : pour celui qui ne fait pas attention, la transition entre le sublime Blind Willie Mc Tell et l'infecte Brownsville Girl (11 minutes de gargouillements inaudibles) peut faire mal. Dire qu'avec ces 11 minutes, on aurait pu caser Lovesick et Mississippi, par exemple. Au lieu de ça, le disque se termine par deux morceaux dispensables du récent Modern Times (et Nettie Moore, alors ? et Ain't Talking ?). Dommage, pour conclure, au lieu de l'apothéose finale, on s'ennuie.

Je suis désolé pour tous ceux qui lisent ça, mais j'avais besoin de le dire. Ce besoin de râler, ça fait partie de notre pathologie, vous savez... En plus, ça contribue à faire de la pub... No comment.

04 octobre 2007

Je hais les folkeux

Figurez-vous que suite à mon épisode estival avec l'accordéon diatonique de Marion (et accessoirement avec un crétin proviseur d'un lycée agricole de Toulouse-Auzeville), j'ai plongé et me voilà embringué dans l'aventure. A l'heure où je vous parle, je viens de cesser de re-jouer pour la 126ème fois une scottish finlandaise sur mon propre biniou. Je prends même des cours (enfin j'en ai pris un), durant le(s)quel(s) j'ai rencontré un collègue - syndiqué comme moi dans un machin pas trop corporatiste et plutôt d'extrême gauche. Enfin, d'extrême sud, plutôt. Politesses d'usage, l'homme est assez typé et s'il fallait un catalogue du typage des individus (on pourrait appeler ça Le Petit Nicolas, par exemple), on aurait pas grand mal à le mettre dans une case "toi aussi lutte contre la sociétééééeee qui t'auras paaaaaaas".

Bavardage le lendemain, je lui dis ma déception d'avoir appris à jouer cette scottish finlandaise sans trop comprendre le pourquoi du comment des touches sur lesquelles on m'a dit d'appuyer (y'a des gens qui ont appuyé sur des trucs sans comprendre et ça a envoyé des trains en Pologne, moi j'aime pas...). Réponse du Yann Kerploutruc : "aah, mais c'est la musique trad, ça ! on joue d'oreille !". Et de tourner le dos d'un dédain suprême.

Pauvre nouille. Et moi, peut-être que je joue avec le nez ? Ceci dit, je n'ai jamais essayé de jouer ni de la guitare, ni du piano, ni de l'accordéon ni de quelque instrument de musique qu'il m'ait été donné de cotoyer avec mes oreilles. Si l'on imagine qu'il soit à la limite envisageable de gratter une corde avec une oreille, j'imagine assez mal comment souffler dans une trompette avec sa trompe d'eustache. Simple question d'anatomie.

Toujours est-il que voilà, une fois de plus, le constat s'impose : je déteste les folkeux, et autres traditionnalistes s'imaginant que dans une grotte inexplorée du Berry des hommes de Néanderthal continuent de jouer des scottish finlandaises avec leurs oreilles, et qu'il convient de garder ce temple sacré intact, pur et immaculé en se les grattant avec vigueur (les oreilles). Ces gens-là vous dégouteraient presque d'être de gauche, puisque visiblement l'oreille gauche est plus véloce, et de loin. Comme les hémisphères cérébraux, paraît-il, la gauche-la droite, ça donne pas les mêmes résultats selon qu'un individu développe plutôt l'un ou l'autre.

J'avais comme envie de lui acheter un plumeau (à mettre dans son oreille bien sûr, ces histoires d'anatomie ne me rendront pas grivois), et de l'encourager à bien entretenir sa tradition, ses scottish et sa vielle à roue d'accordéon.

Je crois que vraiment, définitivement, je déteste les folkeux. Je vais m'écouter le dernier LCD Sound System pour oublier ça. Comme disait Clémenceau, "l'accordéon est un instrument trop important pour le confier à des accordéonistes".

Une question me taraude, néanmoins : si ça se trouve, il joue comme un pied ?

01 octobre 2007

Hola que tal y amigos ?

Es un MIDI File que yo traficado con Reason 4 (www.propellerheads.se) para essayado mi nuevo guitar con fils que yo mercado a las vidos-grenier del Epannès con los Valbertos. Es un canson de Juan Pedro con los Vaqueros Impermeables que yo dedicado a Valeria Anglardos y Beb Hatos, con un especial bravissimo para los Mechouis del Pontis, que inspirado mucho mio. Mucho Gracias, Roger.

Ah ! que magnifica la RTTas para fabricar la musica !

Telecharjados la canson

20 septembre 2007

ma nouvelle guitare en bois

Y'a des fois, faut se lever plus pour dépenser moins. J'ai déniché dans un vide-grenier dont je tairai le nom pour éviter qu'on me retrouve une très jolie guitare classique, équipée d'un micro piézo en plus, pour vingt euros - parce que les fils (entendez les cordes, amis mélomanes) étaient cassé(e)s. Bien sûr, j'aurais dû expliquer au rugbyman vendeur que c'était pas cher du tout et qu'elle en valait largement le triple et que... bôf. Je l'ai achetée. En fait, j'ai senti l'âme de la main invisible qui guide le marché me taper sur l'épaule, me disant "ne renie pas la loi de l'offre et la demande ! Qui es-tu pour me remettre en cause ?". Alors j'ai eu peur. Normal, quoi.

Evidemment, j'ai eu envie de l'essayer, faire mon Leonard Cohen avec. J'ai donc retrouvé encore une part d'ombre, écrite en Martinique (le Robert, 8 mai 1990, pour les archéologues), que je vous livre ici après un petit lifting sous pro-tools :

Crusoë

Aaah, la Martinique. Y'a comme ça des choses qu'on oublie pas. Pour les plus lettrés d'entre vous, bien sûr que j'ai pas trouvé tout ça tout seul. Merci Monsieur Alexis St Léger Léger.

06 septembre 2007

Triste, le clip officiel !!!

Bientôt quatre ans après la sortie de Tristes, voici le clip officiel de Triste, la chanson qui porte le même nom que l'album à un s près (c'est fait esprès). On y voit tous les Cowboys Etanches ou presque, c'est vous dire s'il y a de l'action.



Ceux qui devinent où a été filmé le clip gagnent un bon pour un téléchargement gratuit du nouvel album des CBE à paraitre bientôt depuis longtemps. Mais bon, il avance doucement.

20 juillet 2007

Sur le pont d'Avignon

Ma voisine est partie en vacances aujourd'hui. Elle m'a proposé de me laisser son accordéon diatonique en pension. J'en avais tellement envie que j'ai dit oui, tant pis pour les politesses et les méfiances d'usage (les voisins, c'est les autres, donc c'est potentiellement l'enfer). Elle était toute contente, ça l'embêtait qu'il ne serve pas pendant trois semaines. Moi je sais pas si j'étais content d'avoir l'accordéon, ou si j'étais content qu'elle me l'ait proposé, ou les deux à la fois, sûrement. Une bien belle journée.

Vous imaginez peut-être pas, mais c'est comme un chat ou un chien, un accordéon diatonique, faut s'en occuper. Alors j'ai pris mes nouvelles responsabilités à coeur, et j'ai joué avec lui toute la soirée. Au départ, je pensais - vilain, va - le sampler et m'en faire une banque de sons et puis finalement, je me suis rendu compte qu'on pouvait aussi s'en servir avec simplement ses dix doigts (et encore...). Je vous livre, en direct, le résultat de mes premiers contacts avec lui :



Bon sang, ça me change de ma prise de tête d'hier soir (faut vraiment être masochiste pour passer une soirée tout seul à chanter Leonard Cohen, non ?) ! Là, je vais attaquer Frère Jacques (vachement plus balèze, y'a des croches dans la mélodie, donc bonjour la désynchronisation des mains, pour les basses...). J'ai bon espoir de savoir jouer Compagnons de la Marjolaine d'ici que ma voisine revienne. Mais j'espère bien y arriver.

Tu vois, dans la vie, faut se lancer des défis. Jamais s'arrêter. Vouloir, c'est pouvoir. Aller de l'avant. Gagner.

Je dédie ce petit morceau d'accordéon, à ma voisine Marion - même que j'ai beaucoup de chance qu'elle soit ma voisine - si jamais elle lit ce blog, ce qui m'étonnerait mais bon, elle aura des nouvelles de son compagnon (tout va bien, il dort sagement sur le canapé, demain on reprend les exercices...).

Je dédie également cette petite joie toute simple aux connards de tous bords à qui j'ai eu à faire récemment : J'aurai au moins compris grâce à eux qu'il est bien plus important d'avoir une voisine qui vous prête son accordéon, de connaître les coins ou pêcher plein d'écrevisses et d'être invité à un barbecue demain chez des nouveaux copains (c'est mon banjo qui nous a présentés) que de chercher à gravir une échelle sociale qui n'a de sens que pour ceux qui n'ont rien d'autre à foutre finalement que de jubiler parce qu'ils sont tout en haut. On doit s'y sentir bien seul, finalement. Vous avez déjà essayé de passer le week-end sur une échelle, vous ?

Et je vous le dis carrément : maintenant, ma décision est priiiiseuh, va falloir vous lever de bonne heure si vous cherchez à me déloger de mon petit havre de paix.


***** FIN DE LA PSYCHANALYSE EN LIGNE *****

En résumé (pour ceux qui ont eu la chance de rater des épisodes et par là-même ma mauvaise humeur) :

1) Ca va.
2) Les écrevisses, je vous dirai pas où je les trouve.
3) Pour l'accordéon, j'ai trouvé la partoche ici : http://perso.orange.fr/diato-amateurs/apprendre2.htm. Merci, M. Anicet Le Marre, merci vraiment beaucoup. Ca vous dirait, quelques écrevisses ?

L'Etranger

Putain... Graeme Allwright a 80 balais, voire un peu plus ! Je m'en suis rendu compte l'autre jour, entre le Cap Ferret et Bordeaux, alors que je re-écoutais ses chansons, pour la première fois depuis au moins... pfff... 60 ans ? Ca m'fait d'la peine mais il faut que je m'en aille...

Et puis, à la fin du disque, y'avait ça, là, L'Etranger. La reprise de Cohen. Pléonasme pour Graeme, c'est un peu son fond de commerce. Et je me suis dit que ça résumait bien ma déprime (ah, au fait, oui, je suis déprimé en ce moment, c'est même pas des conneries, en plus). Oh, j'ai bien écouté tout Cohen dans le texte, j'ai fumé ma dose de paquets de Camel sur Seems so long ago, Nancy mais force est d'avouer que je me suis repris tout ça en pleine gueule avec ce bon vieux Graeme, en français dans le texte (beaucoup plus pratique, c'est difficile de se la jouer Harrap's Shorter sur une 4 voies).

Un jour penchée à ta fenêtre il te dira qu'il veut renaître au monde que ta tendresse lui cache et sortant de son portefeuille un vieil horaire de train il dit : je t'avais prévenue je suis étranger...

Pour moi, sur ce coup, la messe est dite. Pouvez m'en apporter, des poèmes, y'a pas plus beau.

Alors voilà, dans le cadre thérapeutique de gestion/éradication de mon caca nerveux, j'ai passé la soirée à vous la maquetter façon CBE (enfin, façon CBE reprenant Neil Young reprenant Graeme Allwright reprenant Leonard Cohen).

Si ça vous plaît, vous pourrez me trouver facilement. Je suis régulièrement sur le quai Tardy à Coulon en train de chanter emmène-moi, mon coeur est triste et j'ai mal aux pieds.

Et tu dis d'accord, le pont ou bien ailleurs, je viendrai...

PS : Je risque la prison à mettre ça en ligne. Exception à la règle : c'est du copyright L.Cohen/G.Allwright et pas du tout du Creative Commons. Vous avez même pas le droit de l'écouter, celle-là. Ne pensez même pas à la télécharger. C'est interdit. Mais bon, allez-y.

19 juillet 2007

CBE live à la fête de la musique: le pirate !!!

Enfin, le voilà. Disponible pendant 1 mois (je crois) sur savefile.com. Y'a pas de pochette jointe, juste les mp3 de cette mémorable prestation - oui oui je sais on dirait les Ouaite Straipes Poitevins. Go, si ça vous dit. Dépêchez-vous. Un bon plan pour frimer, et je vous autorise à graver le CD et à le revendre au marché noir (bon courage...). Un conseil, quand même : ne dites pas trop "j'y étais", y'avait 5 personnes dans le public, vous seriez vite grillé...

Hop, je télécharge.

18 juillet 2007

Il est où le loup là ?

Ca fait longtemps que je blablate et que je ne mets plus de musique en ligne. Alors en voilà, un morceau qui me traîne dans les pattes depuis pas mal de temps, et que j'ai réussi à mettre à peu près en forme hier. Alors plutôt que de le réchauffer-remixer-retaper, le voilà tel quel, brut de coffre. Ca devait faire partie d'une nouvelle maquette des CBE, mais franchement, je n'ai plus trop d'énergie pour jouer ah-que-si je faisais comme si je sortais des albums. C'est bien pour ceux à qui ça plaît, comme d'hab, profitez-en, c'est pas manufacturé SACEM, c'est gratuit.

Bon, c'est un peu introspectif-intello, pas trop fun. A regarder grandir ma petite fille, je m'émerveille chaque jour du fait qu'elle ait peur du loup, des sorcières et de tous les trucs bizarres qui se passent sous son lit tous les soirs. On vit une époque où tout est socialisé - la violence c'est les banlieues - le malheur c'est le chômage et la vie spirituelle c'est Rayman 3. Adieu la part sombre et de mystère de notre pauvre condition (je suis gai, je sais), Harry Potter (dirty motherfucker, pour les intimes) , nous a définitivement asceptisé tout ça. Les plus courageux d'entre vous pourront toujours chercher un peu de frissons dans les murder ballads des années 20 (je vous conseille Fatal Flower Gardens, Hansel et Gretel au pays des rednecks - mais bon courage pour trouver le mp3), les autres, bah... pourront toujours frissonner, en se rassurant, Saw, c'est que du cinéma (pardon, du divX ou du DVD). Jusqu'au jour ou tout ira mal, et que Die Hard, ça voudra aussi dire autre chose pour eux... mais ça sera un peu tard pour apprendre à gérer leurs angoisses.

Enfin, il reste un peu d'espoir : même Sarkozy a encore peur du Noir.

Download (comme on dit aujourd'hui)

09 juillet 2007

Ma battrice

Voilà, c'est le 9 juillet, je suis là comme un con tout seul à la maison, dans l'attente d'événements qui pourraient une fois de plus réduire la future-ex carrière des Cowboys à néant, et j'écoute le set des CBE à la fête de la Musique à Niort (je mets une majuscule à musique, je suis d'humeur romantique, ce soir...) en me demandant si je vais avoir le courage de tout mettre en mp3 et de tout balancer sur le net et tout ça et tout ça...

Et il faut que je vous parle de ma battrice, grand jet dans l'énergie que je chercher à insuffler aux Cowboys. Voilà. Disons depuis début mai, à force d'acheter des disques au bassiste de Stout, on en est venu à discuter et hop, plan pour la fête de la musique. Yahou. J'ai tout imaginé : live acoustique (moi.) ou avec des plans djeun-mode (je lance des boucles avec mon pc, t'vois...). Bref. Que des plans casse-couilles. Dans mes rêves, y'aurait eu un batteur (Beb, c'est toi...), un bassiste (euh...) et tout ça. Que dallle. Accroche foirée sur Audiofanzine, visiblement le gars a écouté les hommages à Hugues Gaufrette et a pas capté la -17ème dimension du truc (réponse du genre : "ah ben zut, je suis en formation à Lyon". Restait qu'à pleurer.

Et puis là, special hommage-merci-iloveyou à Gav, elle a réussi à me convaincre qu'on pourrait - grmpff - se la jouer batterie/guitare comme les White Truc. Mmmpffrggghhh... et tu sais jouer de la batterie, toi ?

Faut dire que j'en ai toujours douté. J'ai dépensé des fortunes en plug-in pour en mettre sur mes maquettes, de la batterie. Reason Drum Kits et tout ça. Eh ben figurez-vous que j'en avais une dans ma cuisine. Faut dire que j'ai jamais fait beaucoup de musique dans ma cuisine. Non. Je suis vilain, là. Ma Gavroche elle m'a pris par la main, hop, dans le garage, on joue. Love. On l'a fait. Et je suis super fier d'elle, ma battrice. J'écoute le set à la fête de la musique, et les pains c'est moi. Elle, c'est tout ce qui me pousse en avant. En avance d'un seizième de croche, comme les meilleurs. C'est la meilleure. I love you ma grnavrosche. Promis, je te paie des vacances, on part tous les deux et on vit le grand amour.

Enfin, si j'arrive à trouver des sous.

Tiens, j'ai une idée : je revends Reason Drum Kits.

Heuh...vous connaissez personne qui aurait un voilier ?

25 juin 2007

Le deuxième concert des CBE a eu lieu !

On aurait pu en douter jusqu'aux derniers instants : caprices de rockers poitevins peu emballés pour déballer leur sono vu la pluie menaçant, à 17 heures, les festivités (et donc menaçant directement la prestation des Cowboys), mais finalement, ça l'a fait. Enfin, ça a été fait. Gav à la batterie, Jeepee à la guitare et au chant, point barre. Mais barré. Un son distordu tellement pourri que même les Cramps n'en voudraient pas, une guitare telecaster made in Taiwan se désaccordant à la vitesse flying V, et des chansons finalement pas très adaptées, pour taper du pied et flâner nonchalament dans la rue St Jean de cette assurante bourgade Niortaise. Yaya et Justine, qui ont démarré, ont bien évidemment obtenu plus de succès avec leurs reprises acoustiques de Louise Attaque, Carla Bruni et autres. Le set des CBE, ça avait plus l'air d'un havre de paix et d'espace dans la grouillante cité. Un comble, pour une fête de la musique.

Setlist :

Triste
Au pays des olives
Le diable, la bible et Johnny Cash
J'attendais une fille hier devant la FNAC à Strasbourg
Hallyday
Otis
Dans ma DS
Bye bye Pompidou
I'm the 1st Sarkozy Schizoid Man


ben non, y'a pas eu de rappel...

Pris par l'envie frénétique de continuer à jouer alors que Stout montrait ses jolies guitares à tout le monde et drainait son pop-rock devant plus d'enthousiastes, on est parti faire quelques reprises redneck à la guitare et au banjo. Et là, of course : le succès. Sûr que je ramenais aussi le dulcimer et on faisait carton plein. A méditer.

27 février 2007

Magnolias Forever

Voici un extrait du projet "Les Plus Grands Succès des Cowboys Etanches", écrit en une (longue) journée et qui incluait des titres comme C'est Extra, La Maladie d'Amour, La Cage aux Oiseaux... mais qui ne verra probablement jamais le jour, pour des raisons d'aquoibonisme évidentes. Magnolias Forever a été écrite peu de temps avant le cyclone Katrina, I wish I was back in New-Orleans... a donc pris un sens nouveau, tant pis pour l'hypothèse oumupienne de départ. Le drame ne s'est pas joué dans une baignoire, là. Enregistré en une prise dedans le bayou poitevin le week-end dernier, deux minutes de zydeco n'ont jamais fait de mal à personne.

Laisse le bon temps rouler...

07 février 2007

Chanson désengagée

Which side are you on ? Telle est la question, en effet. A l’heure de la simplification à tout-va, à une époque où bientôt, on ne saura plus trop si l'on téléphone, si l'on prend une photo ou si l'on écoute de la musique, il nous semble nécessaire, à nous, les Cowboys Etanches, de rappeler que tout ne fonctionne pas encore par système ON-OFF, connexion/déconnexion, gauche ou droite. Ce qui ne veut pas dire que rien ne fonctionne, ça serait tomber dans le même travers, mais plutôt qu'il faut parfois lever la tête, ou la baisser, mais en tout cas accepter la 3ème dimension, celle du peut-être, du peut-être pas. Du p'têt' ben qu'oui. Qu'entre le yin et le yang, il y a la place pour le yong, pour ne pas dire le yen. C'est le grand retour du chat de Schroedinger, avec dans le rôle du chat, Fidel Castro. Ou Nicolas Hulot. Finalement, c'est pareil. L'économie marxiste a autant de chances de changer le monde que l'écologie en a de changer Nicolas Sarkozy. Mais à force de regarder à gauche et à droite, on oublie de regarder devant. Ce qui est une qualité pour le piéton n'est pas transmissible à l'automobiliste sans risques pour le piéton, justement. Et vice-versa.

Un seul code, mais plusieurs routes, donc. Toute une gamme de possibilités, mais finalement, une seule gamme. Et c'est là qu'on en arrive (après quelques dangereux raccourcis) à la chanson désengagée. Qui n'est pas de la chanson engagée. Ca n'est pas un hasard. Même si les Cowboys Etanches, engagés sur ce coup, jouent aux dés. A ma gauche, Pete Seeger. Et Woody Guthrie. Et quelques cent-vingt-sept autres. Dans le fond, on entend même vaguement "société tu m'auras pas", même si le grand méchant loup n'a eu aucun mal à souffler sur les cheveux de pailles du petit Renaud, à tel point qu'il ait attrapé un rhume de cerveau depuis bien longtemps.  A ma droite, plein d'autres. Au hasard : "A la pêche aux mouleu-mouleu-mouleu". Ou encore "C'est la danseu des canards". Si le premier camp se veut engagé, dans quoi, peu importe, le deuxième est peu engageant et vise d'avantage à faire mentir la théorie du roseau pensant qui sommeille (profondément) en nous, rendant du même coup vaine et non avenue toute rebellion envers une condition humaine qui se dénie d'elle-même (je suis très fier de cette phrase qui ne veut rien dire, on dirait Arnaud Viviant parlant de Schopenhauer sur France Inter).

Toujours est-il que les deux campent sur leurs positions, aussi inconfortables l'une que l'autre, et qu'il est difficile de réduire à cette dualité la chanson française, qui se résumerait ainsi en un french camp-camp passé de mode. Car s'il n'y a qu'une gamme, il y a plusieurs modes, tout est affaire de décalage. Décalons-nous un peu, on y verra plus clair. C'est là le but et la raison de la chanson désengagée. Concept sur lequel je voulais vous éclairer dans ce billet. Mais j'ai sans doute échoué. Car, comme le dit fréquemment Schopenhauer en parlant d'Arnaud Viviant, "c'est pas gagné".

07 janvier 2007

The Jam

Bonne année à tous et à toutes de la part des Cowboys...

En prime-time, petit extrait du premier jour de (home) studio pour le nouvel opus des CBE, petite confiture à la maison... Soyez rassurés, Jeepee se prend à nouveau pour Clapton, c'est bon signe (même s'il l'imite moins bien que Hugues Aufray, mais bon...), et le batteur fait n'importe quoi (comme quoi, tout va bien, rien n'a changé en 2007).

Voilà, voilà, c'est ici :

The Jam