20 juillet 2007

L'Etranger

Putain... Graeme Allwright a 80 balais, voire un peu plus ! Je m'en suis rendu compte l'autre jour, entre le Cap Ferret et Bordeaux, alors que je re-écoutais ses chansons, pour la première fois depuis au moins... pfff... 60 ans ? Ca m'fait d'la peine mais il faut que je m'en aille...

Et puis, à la fin du disque, y'avait ça, là, L'Etranger. La reprise de Cohen. Pléonasme pour Graeme, c'est un peu son fond de commerce. Et je me suis dit que ça résumait bien ma déprime (ah, au fait, oui, je suis déprimé en ce moment, c'est même pas des conneries, en plus). Oh, j'ai bien écouté tout Cohen dans le texte, j'ai fumé ma dose de paquets de Camel sur Seems so long ago, Nancy mais force est d'avouer que je me suis repris tout ça en pleine gueule avec ce bon vieux Graeme, en français dans le texte (beaucoup plus pratique, c'est difficile de se la jouer Harrap's Shorter sur une 4 voies).

Un jour penchée à ta fenêtre il te dira qu'il veut renaître au monde que ta tendresse lui cache et sortant de son portefeuille un vieil horaire de train il dit : je t'avais prévenue je suis étranger...

Pour moi, sur ce coup, la messe est dite. Pouvez m'en apporter, des poèmes, y'a pas plus beau.

Alors voilà, dans le cadre thérapeutique de gestion/éradication de mon caca nerveux, j'ai passé la soirée à vous la maquetter façon CBE (enfin, façon CBE reprenant Neil Young reprenant Graeme Allwright reprenant Leonard Cohen).

Si ça vous plaît, vous pourrez me trouver facilement. Je suis régulièrement sur le quai Tardy à Coulon en train de chanter emmène-moi, mon coeur est triste et j'ai mal aux pieds.

Et tu dis d'accord, le pont ou bien ailleurs, je viendrai...

PS : Je risque la prison à mettre ça en ligne. Exception à la règle : c'est du copyright L.Cohen/G.Allwright et pas du tout du Creative Commons. Vous avez même pas le droit de l'écouter, celle-là. Ne pensez même pas à la télécharger. C'est interdit. Mais bon, allez-y.

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