16 octobre 2007

Je hais les folkeux (2)



Je dédie cette vidéo à tous les folkeux cités précédemment. A la vôtre !

PS : ça m'empêche pas d'aimer l'accordéon - si ça peut vous faire réfléchir...

10 octobre 2007

Ca y est


Ce jour est à marquer d'une pierre blanche : on vend enfin, vraiment, la musique comme de la lessive. Nous voilà débarassés (lavés, devrais-je dire) de tout alibi culturel ou artistique : les enzymes gloutons de chez Universal vont vous nettoyer les oreilles sans complexe.

Chouette époque, quand même.

Et c'est même pas une blague, cliquez là, ça va vous lessiver.

08 octobre 2007

I want You ?


Régulièrement, Columbia nous remet Dylan sur le panthéon des demi-dieux de la musique américaine, et l'automne 2007 voit la sortie d'un luxueux coffret 3D (seulement ?) accompagné d'un joli livret bien creux et de quelques cartes postales dont on se demande se que l'on va en faire - mais bon. L'affaire avait débuté avec Biograph, en 1986. 5 vinyles ménageaient la chèvre (les titres incontournables, ou décrétés comme tels) et le choux (des inédits à faire baver les Dylanologistes de l'époque). Cinq ans plus tard, c'est le début des Bootleg Series, fonds de tiroirs magnifiques pour les inconditionnels. Et puis quelques best of par ci par là, chacuns pimentés d'une petite cerise destinée à faire craquer les maniaques possédant déjà 18 versions de Mr Tambourine Man éparpillés à droite à gauche : Dignity, Things Have Changed et autres pépites du style auront raison du portefeuille des plus intégristes d'entre nous.

Et là, re-belote : mais pas de cadeau Bonux, que du réchauffé. Argument = ce Dylan de coffret est une anthologie destinée à rappeler aux brebis égarées ô combien Dylan est un poète, etc. etc. Ca vous a un petit côté Guy Moquet des plus désagréables. Pour autant, faut-il offrir ce Dylan à votre petit neveu pour l'aider à le ramener sur le droit chemin et lui faire la morale entre la dinde et la bûche ?

C'est là que le bas blesse : Ces messieurs de chez Columbia ont une conception de l'indispensable qui rend l'objet détestable pour l'initié. Tenez, par exemple, y'a même pas I Want You. Alors qu'on nous ressort, en lieu et place et sous prétexte d'un remix dont on se cogne allègrement, Most Likely You Go Your Way (and I'll Go Mine). No comprendo. On y cherchera désespérément, sur ce premier CD, des trucs comme Girl From the North Country ou One Too Many Mornings. On se serait passé en échange de A Hard Rain's A-Gonna Fall, et ses six minutes de protest-song un peu vermoulu. Ca fait redite avec Blowin' in the Wind, de toute manière.

Le deuxième disque pose question aussi : quel intérêt, ce On A Night Like This mal foutu, alors que sur le même album, une merveille comme Dirge ou Wedding Song attend toujours son heure ? Bien vu par contre le zapping de Desire (Hurricane est largement suffisant, on est d'accord). Mais que vient faire The Groom's Still Waiting at the Altar, gros étron boogie-blues sans intérêt, alors que question face B rarissime, la reprise du Angels Flying Too Close To The Ground de Willie Nelson aurait bien mieux trouvé sa place ici. Et toujours pas de version acoustique de George Jackson officiellement disponible en CD. Z'ont raté le coche, là. Et où est I & I, joyau d'Infidels passé à la trappe de tous les best of depuis sa sortie ? Et pourquoi Precious Angel, ou la bigotterie de Dylan se double de soli dispensables de l'autre Mark Choufleur ? Bloody Hell, c'est raté, messieurs.

Le troisième CD, enfin, finit de faire pleurer : pour celui qui ne fait pas attention, la transition entre le sublime Blind Willie Mc Tell et l'infecte Brownsville Girl (11 minutes de gargouillements inaudibles) peut faire mal. Dire qu'avec ces 11 minutes, on aurait pu caser Lovesick et Mississippi, par exemple. Au lieu de ça, le disque se termine par deux morceaux dispensables du récent Modern Times (et Nettie Moore, alors ? et Ain't Talking ?). Dommage, pour conclure, au lieu de l'apothéose finale, on s'ennuie.

Je suis désolé pour tous ceux qui lisent ça, mais j'avais besoin de le dire. Ce besoin de râler, ça fait partie de notre pathologie, vous savez... En plus, ça contribue à faire de la pub... No comment.

04 octobre 2007

Je hais les folkeux

Figurez-vous que suite à mon épisode estival avec l'accordéon diatonique de Marion (et accessoirement avec un crétin proviseur d'un lycée agricole de Toulouse-Auzeville), j'ai plongé et me voilà embringué dans l'aventure. A l'heure où je vous parle, je viens de cesser de re-jouer pour la 126ème fois une scottish finlandaise sur mon propre biniou. Je prends même des cours (enfin j'en ai pris un), durant le(s)quel(s) j'ai rencontré un collègue - syndiqué comme moi dans un machin pas trop corporatiste et plutôt d'extrême gauche. Enfin, d'extrême sud, plutôt. Politesses d'usage, l'homme est assez typé et s'il fallait un catalogue du typage des individus (on pourrait appeler ça Le Petit Nicolas, par exemple), on aurait pas grand mal à le mettre dans une case "toi aussi lutte contre la sociétééééeee qui t'auras paaaaaaas".

Bavardage le lendemain, je lui dis ma déception d'avoir appris à jouer cette scottish finlandaise sans trop comprendre le pourquoi du comment des touches sur lesquelles on m'a dit d'appuyer (y'a des gens qui ont appuyé sur des trucs sans comprendre et ça a envoyé des trains en Pologne, moi j'aime pas...). Réponse du Yann Kerploutruc : "aah, mais c'est la musique trad, ça ! on joue d'oreille !". Et de tourner le dos d'un dédain suprême.

Pauvre nouille. Et moi, peut-être que je joue avec le nez ? Ceci dit, je n'ai jamais essayé de jouer ni de la guitare, ni du piano, ni de l'accordéon ni de quelque instrument de musique qu'il m'ait été donné de cotoyer avec mes oreilles. Si l'on imagine qu'il soit à la limite envisageable de gratter une corde avec une oreille, j'imagine assez mal comment souffler dans une trompette avec sa trompe d'eustache. Simple question d'anatomie.

Toujours est-il que voilà, une fois de plus, le constat s'impose : je déteste les folkeux, et autres traditionnalistes s'imaginant que dans une grotte inexplorée du Berry des hommes de Néanderthal continuent de jouer des scottish finlandaises avec leurs oreilles, et qu'il convient de garder ce temple sacré intact, pur et immaculé en se les grattant avec vigueur (les oreilles). Ces gens-là vous dégouteraient presque d'être de gauche, puisque visiblement l'oreille gauche est plus véloce, et de loin. Comme les hémisphères cérébraux, paraît-il, la gauche-la droite, ça donne pas les mêmes résultats selon qu'un individu développe plutôt l'un ou l'autre.

J'avais comme envie de lui acheter un plumeau (à mettre dans son oreille bien sûr, ces histoires d'anatomie ne me rendront pas grivois), et de l'encourager à bien entretenir sa tradition, ses scottish et sa vielle à roue d'accordéon.

Je crois que vraiment, définitivement, je déteste les folkeux. Je vais m'écouter le dernier LCD Sound System pour oublier ça. Comme disait Clémenceau, "l'accordéon est un instrument trop important pour le confier à des accordéonistes".

Une question me taraude, néanmoins : si ça se trouve, il joue comme un pied ?

01 octobre 2007

Hola que tal y amigos ?

Es un MIDI File que yo traficado con Reason 4 (www.propellerheads.se) para essayado mi nuevo guitar con fils que yo mercado a las vidos-grenier del Epannès con los Valbertos. Es un canson de Juan Pedro con los Vaqueros Impermeables que yo dedicado a Valeria Anglardos y Beb Hatos, con un especial bravissimo para los Mechouis del Pontis, que inspirado mucho mio. Mucho Gracias, Roger.

Ah ! que magnifica la RTTas para fabricar la musica !

Telecharjados la canson