20 septembre 2009

Relativisons...

Oh la ! j'étais énervé le dernier coup. Question de sous. Comment résister à l'avalanche Beatles, ben moi je peux pas. D'autant qu'il me manque un certain nombre d'albums, c'était l'occasion... Saloperie de capitalisme. Pour un Homo oeconomicus comme moi, c'est traître.

D'autant qu'aujourd'hui c'éait vide-grenier à Epannes, et que, à 1 euro le CD, je me suis décidé à écouter Weezer. L'album vert. Ca date de 2000, et ça fait donc 9 ans que je suis passé à côté ?!!! Pas besoin de remastering, là. Un son qui envoie, les Beatles meet the Ramones. Grandiose.

A part ça, j'ai lu la biographie de François Bon sur Led Zep. Bien écrit, bien vu. Pas un ramassis de ragots comme Hammer Of The Gods, même si on peut pas passer à côté de l'histoire du requin et des requins en général (Peter Grant, Richard Cole) qui trainaient avec eux. Et je me suis rematé le DVD, le concert de Knebworth. Une larme à l'oeil. Z'avaient encore des choses à dire en 79. Ils s'étaient relevé de bien des galères. Mais non, paf. Bonham ne survivra pas à la cuite des années 80.

Du coup, j'ai fait enfin changer le sillet de ma Gibson SG. Enfin. Et j'ai reécouté un pirate de Led Zep de 1977. La bérézina. Nul. Je parle d'un concert à Maryland ("Refreshing Mistakes" que ça s'appelle. Moi j'aime bien. Ca joue tellement faux que ça vous décrispe, question prendre une guitare. C'est mon coach, ce pirate.

Sinon, ben cet après-midi j'essaie d'aménager le studio MAGNEZIC, pour le rendre fonctionnel, en attendant l'arrivée de Logic 9. Ca devrait servir à plein d'autres projets que les Cowboys, mais il est trop tôt pour en parler.

De la musique, avant toute chose...

PS : question rapport qualité/quantité/prix, achetez-vous quand même l'album blanc, des Beatles. C'est l'occasion ou jamais de se remettre le nez dedans et de pousser des aah, ooh, houuh d'admiration

(mais écoutez quand même un Pet Sounds, aussi...)

16 septembre 2009

Beatles 0 : Brian Wilson 1

Faut pas déconner. A l'heure de la remasterisation du catalogue des Beatles, zut, faut s'en souvenir : Pet Sounds des Beach Boys, ça envoie bien plus que Sergent Poivre. A tous les points de vue. Les choeurs des Beatles, c'est de l'amateurisme, à côté de ça. Les musiciens ? Hé ho, d'un côté des rigolos (les Beatles), de l'autre, des zicos habitués à des sessions jazz des plus barrées, aguerris des demandes les plus étranges - en terme de solfège et contrepoints s'entend. Genre qui comprennent ce que signifie un FA dièse diminué. Et en plus, qui ne tentent pas de jouer du sitar à trois balles.

Dire que le sergent Poivre a largement contribué à atomiser Brian Wilson, et l'empêcher de sortir Smile pendant des purées d'années, et dire aussi que quand il s'y est décidé (et réveillé), ça a finalement fait trois plop dans la presse rock et basta, ben ça pose la question d'un éventuel autodafé des CD des Fab Four.

Genre, place aux autres, un peu.

Place à Pet Sounds