Après ma tentative de tube chromé pour Johnny, je me dis que j'ai été assez restrictif sur ce coup-là. L'essentiel étant évidemment de devenir riche (la célébrité devrait alors être plus facile), je vogue donc vers la hype du nu-folk avec ce titre : mais si, mais si, tout le monde le dit, le folk revient à la mode. L'autre poulpe mou de Devendra Banhart (je sais même pas comment ça s'écrit exactement...) ayant eu tous les honneurs avec un album à endormir Georges Harrison lui-même, c'est donc sans doute vrai. Préparez-vous donc à voir revenir Alan Stivell, Tri Yann et autres immenses bardes (synonyme de gros lards, NDLR) de la culture hexagonale. Y'a sans doute des miettes de kouign-amann à grapiller, sur ce coup.
Bon sang, mais c'est bien sûr : la voilà, la bonne idée. Je vais devenir le Rick Rubin du rock français. Reste à trouver un Johnny Cash local à qui je pourrais restituer une crédibilité, m'attirant après cela la convoitise du gratin de la chanson française un peu passée, sortir plein de disques avec des gros autocollants Produit par les Cowboys Etanches pour Hervé Vilard, Patricia Lavilla et les autres (vous imaginez : Ringo sings Willie Nelson, la claaasse). Le plus dur étant de trouver le premier larron, bien sûr. Voyons un peu... guitare acoustique, feux de camp... bong sang mais c'est bien sûr ! Hugues Aufray ! Il nous a déjà joué son joker "Hugues Aufray chante Dylan II : le retour de la vengeance masquée", s'est ramassé avec Félix Leclerc, bref, voilà-ti pas un artiste en quête de concept qui tue sa mère et envoie son steack !!! Hugues, je suis là ! Tiens, écoute :
Laisse tes tourments
Ca, c'est du pur folk-song américain, un truc de Richard & Mimi Farinas (la soeur de Joan Baez, classe, non ?) du début des sixties. Avec une traduction digne d'un Pierre Delanoë sous acide lysergique diethylamine, Pack Up Your Sorrows, c'est celle-là qu'il te faut. Et j'en ai plein ma besace, des comme ça. Tu m'appelle sur ma ligne directe, Hugues, on se fait un kig-ha-farz et on en discute. Mais fais vite, des fois que Marie Laforêt m'appelle avant... l'offre et la demande, hein !
1 commentaire:
Mise plutôt sur Lavila que sur Nelson. Le cuir colle aux fesse et les chansons de Lavila n'ont pas pris une ride. Peu connu, on pourrait penser que ce son les tiennes. Courage, je peux fournir les buche pour le feu de camp....
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